Eco-terrorisme, violences, l’Etat doit répondre,

Mot du Président national

Eco-terrorisme, violences, l’Etat doit répondre,

Eco-terrorisme, violences, l’Etat doit répondre,

Pour faire suite à mon précédent édito, je veux exprimer ma satisfaction de voir que le gouvernement prend sérieusement en compte la montée extrême des violences lors des manifestations des « pseudos écologistes » sur des sites comme Sainte Soline ou au tunnel de Lyon Turin, entre autres.

L’Etat vient de dissoudre le groupe Soulèvement de la Terre, bien connu pour agglomérer les plus extrémistes lors de ces manifestations, avec notamment l’installation de zones à défendre (ZAD). Cette décision basée sur la dangerosité de cette association qui prône ouvertement la violence pour la défense de la terre est conforme aux attentes des forces de l’ordre victimes récurrentes de ses exactions.

Anticapitaliste, agissant pour une noble cause, toutes les raisons pour justifier les violences sont bonnes pour ce mouvement. La défense de l’écologie ne justifie pourtant pas tout.

Certes, il faut s’attendre à une contestation de cette décision administrative par les mouvements liés au « combat » sur la protection de la planète au nom d’une soi-disant légitimité de la violence face à l’autorité publique qui n’aurait rien compris à leur lutte. Les tribunaux nous ont, aussi, habitué à des décisions plutôt favorables à la liberté de manifester.

Cependant, quel que soit la suite des recours, le signe donné par le gouvernement est adapté pour une majorité de français qui attend plus de fermeté envers ceux qui agressent la démocratie. Les forces de l’ordre sont là pour faire respecter des décisions légalement discutées et admises par une majorité. Elles attendaient des mesures fortes. La dissolution de ce groupe en est une.

Reste que la question des violences, dans tous les domaines de notre société et des mesures à prendre n’est pas résolue par cette seule décision.

L’UNPRG l’a dit aux autorités de la gendarmerie ainsi qu’au ministre de l’Intérieur : il faut prendre des mesures législatives et techniques pour faire respecter les règles régissant l’ordre public. Ces réflexions valent aussi pour les violences au quotidien.

Mais nous sommes conscients que seule une politique de fond sur la « recivilisation » de la société française, notamment vers les plus jeunes, pourra redonner le sens commun à ceux qui sombrent dans une contestation sans limite de l’Etat de droit.

Le Président de la République lui-même parle de « décivilisation » de la société. Il est donc temps selon certains (1) de s’attaquer à « la déstructuration de la cellule familiale associée à une précarisation sociale qui ne favorise pas la transmission de ces règles de civilité et de bonne conduite ». Le système éducatif doit aussi prendre toutes ses responsabilités dans la formation de nos jeunes citoyens.

Au total, de toutes les analyses du phénomène de violences, assez spécifique à la France, il ressort que l’Etat doit répondre à la demande d’ordre républicain des Français par des mesures sociétales et législatives fortes afin d’éviter une dérive autoritaire qu’ils ne veulent pas.

L’UNPRG, association responsable, s’exprimera toujours sur ces sujets de sécurité dans un but commun de recherche du bien vivre ensemble notre démocratie.

(1) Jérôme Fourquet dans l’archipel français.

Date de dernière mise à jour : samedi, 01 juillet 2023